• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Passer au pied de page
Logo-pro

Immigrant Québec Pro

L'immigration au Québec entre professionnels

  • Actualités

    Dernières publications

    • Actualités
    • Paroles d’experts
    • Bulletins de l’immigration
  • Fiches pratiques

    L’essentiel à savoir

    • CAQ ou CSQ ?
    • Prime et ipop quelles subventions pour les entreprises ?
    • Les programmes gouvernementaux de francisation
    • L’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec
    • Le prix Maurice-Pollack
    • Un réseau d’aide et de soutien pour les femmes immigrantes dans la construction
    • Accompagner les époux et conjoints de fait
    • Les séances d’informations du MIFI pour les nouveaux arrivants
    • Les cas de dispense de CAQ pour le travailleur étranger temporaire
    • Les différences entre un poste à bas et à haut salaire
    • EIMT : les coûts et les délais
    • Le système de Classification nationale des professions
    • Accompagnement Québec, un service pour les personnes immigrantes
    • Le réseau des représentations du Québec à l’étranger
    • Le réseau des représentations du Québec à l’étranger
    • Le conseiller du MIFI remplace-t-il le représentant autorisé en immigration ?
    • Le plan d’action pour la main-d’œuvre
    • La francisation au cœur de la politique d’intégration des personnes immigrantes
    • Le travail d’Emplois en régions et de ses partenaires
    • Place aux jeunes en région
    • Les canaux de recherche des travailleurs locaux et étrangers
  • Dossiers

    Pour allez plus loin

    • Qui peut travailler au Québec ?
    • Les professions et métiers réglementés
    • L’environnement social et les droits du travailleur étranger temporaire
    • Les concepts d’attraction, d’intégration et de rétention
    • Accueil des travailleurs : des dispositifs adaptés
    • L’Évaluation de l’impact sur le marché du travail
    • Les programmes d’aide et d’accompagnement à l’embauche
    • Régionalisation de l’immigration : freins et constats
    • Identifier des candidats immigrants déjà installés au Québec
    • Trouver des candidats étrangers à l’international
    • Aides et accompagnements spécifiques aux nouveaux arrivants
  • Restez informé(e)

    Et outillez-vous

    • Inscription à notre infolettre
    • Sommet de l’immigration
    • Guide
  • Cartographie

    Des ressources

    • Carte interactive des ressources
    • Liste des ressources
Vous êtes ici : Accueil / Paroles d'experts / 1/2 – Biais inconscients, comment les reconnaître

1/2 – Biais inconscients, comment les reconnaître

Une étude de l’Observatoire des Inégalités Raciales au Québec, parue en juin 2022, révèle que les discriminations sur la base de l’ethnicité, de l’accent ou encore d’un diplôme obtenu à l’étranger affectent l’accès et le maintien en emploi des personnes racisées, notamment issues de l’immigration.

Surqualification, absence de promotion, microagressions… Si les embûches que peuvent vivre certaines personnes sont en partie attribuables aux préjugés, les biais inconscients jouent aussi un rôle insidieux dans les discriminations sur le marché du travail.

Mais que sont les biais inconscients ? 

La mécanique des biais inconscients

« On a tous des biais inconscients. C’est poche. Mais ce qui est encore plus poche, c’est de ne pas les reconnaître ». C’est ainsi que Maïtée Labrecque-Saganash conclut un segment de Briser le Code sur les biais inconscients, réalisé pour le compte de Télé-Québec.

« Quand on voit quelque chose de différent, notre cerveau enregistre automatiquement ça comme une menace, comme un danger », explique Brigitte Lavallée, conseillère en ressources humaines agréées (CRHA), coach professionnelle et directrice d’Aventuranza Communication. Pour trier l’information, notre cerveau crée ce genre de raccourcis : les biais inconscients.

Un biais d’affinité, par exemple, peut pousser un recruteur à sélectionner un candidat qui lui ressemble ou qui correspond à son idée de la compétence. Le biais de confirmation pousse, quant à lui, à ne retenir que les informations qui confirment nos préjugés et stéréotypes qui, à leur tour, exacerbent les biais inconscients.

Des conséquences bien réelles

Ces biais inconscients ont des conséquences bien concrètes sur les personnes concernées : manque de confiance en soi, désengagement, dépression, immobilisme financier, social, professionnel… « Ça peut aller vraiment très loin », affirme Mme Lavallée, soulignant « qu’on ne veut pas ça pour les personnes qu’on a embauchées […], mais on ne veut pas ça pour notre entreprise non plus ».

Et c’est particulièrement dans le contexte de la pénurie de main-d’œuvre, explique-t-elle : puisqu’ils ont actuellement une certaine marge de manœuvre, les travailleurs qui ne se sentent pas valorisés vont tout simplement chercher un milieu de travail où la culture organisationnelle leur correspond.

Pour éviter que tout le monde soit perdant, Brigitte Lavallée conseille aux employeurs, aux gestionnaires et aux employés de commencer par se poser une question : « est-ce qu’il peut y avoir des biais, des préjugés ou des stéréotypes qui se cachent dans nos façons de faire? »

Partie 2/2 – Biais inconscients, comment les déjouer

Photo : Kirill Balobanov

Publié le 14 novembre 2022

À propos de Adèle Surprenant

Adèle Surprenant est journaliste indépendante. Elle a travaillé en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe, et s’intéresse aux questions liées à la migration, au travail et aux mouvements sociaux.

Barre latérale principale

Footer

Qui sommes-nous ?
Nous contacter
Politique de confidentialité

© Immigrantquebec © 2011–2023 - Tous droits réservés