
Les entreprises québécoises sont soumises à des démarches et responsabilités différentes, selon qu’elles embauchent un travailleur étranger temporaire à haut ou à bas salaire. On opère cette distinction au regard de l’indice horaire médian en vigueur dans la province (23,08 $ CAN de l’heure depuis le 11 mai 2020, indice révisé chaque année).
Par exemple, dans le cadre d’une embauche à un poste à bas salaire, l’employeur aura certaines obligations vis-à-vis du travailleur étranger temporaire, comme payer son billet d’avion aller-retour, l’aider à trouver un logement abordable et convenable ou encore lui offrir une couverture d’assurance maladie équivalente à celle offerte par le système public, dès son arrivée et jusqu’à ce qu’il ait droit aux prestations du système public. Toujours dans le cadre d’un poste à bas salaire, l’employeur peut être autorisé à embaucher le travailleur étranger temporaire pour une durée de 12 mois maximum (renouvelable), et 8 mois pour un contrat saisonnier.
D’un autre côté, dans le cadre d’une embauche à un poste à haut salaire, l’employeur n’a aucune obligation d’assumer les dépenses d’installation du travailleur étranger temporaire.
Pour connaître les exigences relatives aux postes à bas salaire.
Pour connaître les exigences relatives aux postes à haut salaire.