Alors que plusieurs classes de francisation ont fermé leurs portes depuis la rentrée d’automne et que sont réclamés des moyens supplémentaires pour répondre à une demande en forte hausse des personnes présentes sur le territoire, cette enveloppe peut faire office de bouffée d’oxygène.
Pour autant, il ne s’agit pas de sommes supplémentaires débloquées en réponse à cette demande, mais plutôt de la réaffectation de l’allocation de participation aux cours de francisation à temps partiel, qui avait été supprimée en septembre dernier.
« Le retrait de l’allocation allouée aux élèves pour leur participation à des cours de français à temps partiel permet cette réallocation. »
Jean-François Roberge
Une réaffectation ciblée
Cette somme, qui s’ajoute aux 104,4 millions dont les CSS ont été dotés pour les années 2024-2025, ne concernera pas tous les établissements. Le ministre Roberge entend concentrer les aides dans les régions particulièrement touchées par les bris de services, en particulier sur les centres qui ont procédé à des fermetures de classes de francisation et qui se trouvent éloignés des propres points de services du MIFI.
M. Roberge espère que ce premier pas ramènera quelque 5 000 élèves sur les bancs de la francisation d’ici au 31 mars 2025, et promet de nouvelles mesures l’an prochain.
Photo : Josh Appel