Deux acronymes peuvent générer incertitudes et incompréhension dans l’esprit d’un employeur :
- le CAQ, pour Certificat d’acceptation du Québec, et
- le CSQ, pour Certificat de sélection du Québec.
La première chose à savoir est que CAQ comme CSQ ne constituent pas un statut légal ni un permis de séjourner au Québec.
La seconde chose à savoir est que le CAQ et le CSQ relèvent du volet provincial de l’immigration au Québec : le CAQ est délivré dans le cadre d’une demande de sélection temporaire, soit en vue d’obtenir un permis d’études ou de travail temporaire ; à l’inverse, le CSQ s’obtient dans le cadre d’une demande de sélection permanente par le Québec, première étape vers la résidence permanente.
La troisième chose à savoir est que ces deux certificats sont indépendants et ne relèvent pas de la même logique. Un étudiant ou un travailleur étranger titulaire d’un CAQ et d’un permis d’études ou de travail valide peut parfaitement présenter une demande de CSQ en parallèle, dès lors qu’il y est admissible.
Ainsi, l’obtention d’un CAQ auprès des autorités québécoises est en principe un passage obligé pour les travailleurs temporaires. Il existe toutefois quelques exceptions à cette règle. En particulier, le travailleur n’a pas besoin de CAQ dans les cas où l’employeur est dispensé d’Évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT), c’est-à-dire de démontrer que le travailleur étranger temporaire comble un besoin pour lequel il n’est pas parvenu à trouver de travailleur canadien ou résident permanent. Les titulaires de permis ouvert, par définition, peuvent donc être embauchés par tout type d’employeur dans le cadre de diverses opportunités de travail.