Vous avez embauché un travailleur étranger venu en famille et son intégration semble bien se dérouler. Mais qu’en est-il au sein de son foyer ? Loin d’être cantonnées à un domaine purement privé, la place du conjoint et sa propre intégration pèsent pour beaucoup dans la décision d’une famille de s’installer durablement au Québec. Bien souvent, l’arrivée au pays d’accueil signifie pour le conjoint un sacrifice social et professionnel comparable à celui du travailleur étranger par qui le foyer s’est installé au Québec (ou, dans le vocabulaire de l’immigration, le « demandeur principal »). Une situation qui peut être choisie au départ, aussi bien que subie à l’arrivée au Québec.
Si la loi sur l’immigration du Canada permet, en principe, à l’époux et au conjoint de fait du demandeur principal de se prévaloir d’un permis de travail ouvert lui offrant la possibilité de travailler pour l’employeur de son choix, le droit de travailler ne constitue pas la garantie de trouver un emploi. Au contraire, il risque d’être confronté à différentes difficultés auxquelles il n’est pas préparé (nouveaux codes culturels de recherche d’emploi, non-reconnaissance de ses diplômes ou de son expérience, absence de réseau, etc.). Ainsi, avoir le souci de l’intégration professionnelle du conjoint peut se révéler gagnant dans un objectif final de rétention du travailleur étranger que le conjoint accompagne.
L’aide au conjoint peut prendre différentes formes selon vos idées et vos moyens :
- une formation en intégration culturelle,
- l’ouverture de votre réseau pour sa recherche d’emploi,
- la sensibilisation à un organisme ou une fondation pour une démarche de bénévolat qui lui permettra de développer son réseau social,
- un programme en gestion de carrière avec un conseiller d’orientation ou un coach d’affaires,
- ou encore la formule clé en main d’une agence de relocalisation qui offre une prise en charge personnalisée de toute la famille, de la garderie des plus jeunes, à la recherche de logement, les démarches administratives, etc.