À compter du 15 novembre 2022, les étudiants étrangers inscrits à temps plein dans un établissement d’enseignement désigné au Canada pourront travailler plus de 20 heures par semaine hors campus.
Le 7 octobre 2022, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé plusieurs mesures concernant les étudiants étrangers :
- La possibilité de travailler plus de 20 heures par semaine hors campus,
- L’automatisation de certaines demandes de prolongation de permis d’études
- Et la prolongation de certaines mesures pour les études réalisées depuis l’étranger.
Cette information concerne tous les étudiants à temps plein, qu’ils aient déjà un permis d’études en leur possession ou qu’ils viennent d’en faire la demande.
Cet assouplissement n’est toutefois que temporaire, puisqu’il prendra fin le 31 décembre 2023. Il a pour objectif de répondre aux enjeux de pénurie de main-d’œuvre qui touche de nombreux secteurs partout au Canada, et soutenir l’économie canadienne dans sa reprise post-pandémie.
On ignore à ce jour si le temps travaillé à temps plein (dès 30 heures par semaine) durant ses études, qui répondrait aux exigences requises, pourra être comptabilisé à l’appui d’une demande de sélection permanente effectuée dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).
La mesure pourrait toucher 621 000 étudiants étrangers dans tout le pays, selon Statistique Canada. Selon les données du ministère, près de 50 % de ces derniers déclaraient avoir gagné un revenu durant leurs études.
Pour connaître les conditions pour travailler hors campus en tant qu’étudiant étranger
Des demandes de prolongation automatisées
Parallèlement à cette nouvelle, IRCC a aussi annoncé que le traitement des demandes de prolongation des permis d’études serait automatisé. Ce projet pilote permettra à un « petit groupe de demandeurs » qui ont un taux d’acceptation plus élevé de voir leur demande traitée « beaucoup plus rapidement ».
Ce groupe de demandeurs regroupe des étudiants qui répondent à certains critères.
En 2021, 119 000 demandes de prolongation ont été traitées et 97 % d’entre elles ont été acceptées.
Si ce projet fonctionne, il sera élargi et permettra de réduire les délais de traitement. Les demandes plus complexes et les décisions de refus seront étudiées par des agents.