
Résultat, la majorité des cibles établies ont été atteintes, excepté pour l’accessibilité aux cours de français à temps plein, qui souffrent de forts délais d’admission.
Ce sont 104,4 millions de dollars qui ont été investis dans le réseau scolaire pour soutenir la francisation. Le ministère se félicite ainsi d’avoir pu offrir des services de francisation à 91 165 personnes entre 2024 et 2025, dont 89 701 personnes immigrantes. C’est une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente. En outre, 96,8 % des personnes sélectionnées dans un programme d’immigration économique utilisent le français à l’oral, alors que la cible était de 93 %.
Dans le rapport, le remplacement du PRTQ par le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) est aussi rappelé, de même que le gel du volet « Diplômes du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), de la réception de certaines demandes dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) ou encore des demandes d’engagement du Parrainage collectif.
Ainsi, ce sont 38 276 déclarations d’intérêt qui ont été déposées par des personnes répondant aux besoins du Québec, sur période, on le rappelle, où la voie régulière d’immigration permanente était gelée. La cible du MIFI s’élevait à 17 500 personnes pour 2024-2025. De plus, 92 % des personnes sélectionnées pour la résidence permanente l’ont été comme travailleurs qualifiés dans des secteurs en déficit de main-d’œuvre en 2022.
Du côté de la régionalisation, la proportion de personnes admises qui se sont établies à l’extérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal est passée de 18,7 % en 2018-2019 à 33,9 % en 2024-2025.
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