Les entreprises québécoises sont soumises à des démarches et responsabilités différentes, selon qu’elles embauchent un travailleur étranger temporaire à haut ou à bas salaire. On opère cette distinction au regard de l’indice horaire médian en vigueur dans la province (26 $ CAN de l’heure depuis le 31 mai 2023, indice révisé chaque année).
Par exemple, dans le cadre d’une embauche à un poste à bas salaire, l’employeur aura certaines obligations vis-à-vis du travailleur étranger temporaire, comme payer son transport aller-retour, l’aider à trouver un logement abordable et convenable ou encore lui offrir une couverture d’assurance maladie équivalente à celle offerte par le système public, dès son arrivée et jusqu’à ce qu’il ait droit aux prestations du système public. Les employeurs qui embauchent dans le bas salaire ont une limite d’embauche d’entre 20 % à 30 % de travailleurs étrangers temporaires par lieu d’emploi, selon leur secteur d’activité.
D’un autre côté, dans le cadre d’une embauche à un poste à haut salaire, l’employeur a l’obligation d’offrir une assurance maladie, mais n’a pas d’obligation en matière de transport ou de logement. Il n’y a également aucune limite d’embauche.
Pour connaître les exigences relatives aux postes à bas salaire.
Pour connaître les exigences relatives aux postes à haut salaire.