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Le phénomène de concentration métropolitaine de l’immigration

La pénurie de main-d’œuvre en région

La première chose à considérer est que les problématiques d’attraction et d’intégration sont très différentes entre les régions, selon qu’on se trouve à Montréal, dans l’axe Montréal-Québec, dans celui de Montréal-Gatineau/Ottawa ou encore dans les régions du Nord et de l’Est de la province, traditionnellement moins peuplées.

Selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), 55 % des emplois vacants se situent à l’extérieur du Grand Montréal, avec des variations logiques d’une région à l’autre. Ainsi, au 3e trimestre de 2019, le manque de candidats semble moins affecter le Saguenay–Lac-Saint-Jean (3,1 % de postes vacants) que Montréal (3,4 %) ou la Capitale-Nationale (4,5 %). Selon la FCCQ, les régions ayant le plus de difficultés à attirer et retenir les travailleurs sont l’Outaouais, l’Abitibi-Témiscamingue et Chaudière-Appalaches.

Si la pénurie de main-d’œuvre touche aussi bien les centres urbains que les régions, elle affaiblit d’autant plus ces dernières qui peinent à attirer et retenir de nouveaux travailleurs, québécois comme étrangers. Les régions se dévitalisent face aux centres urbains, qui continuent quant à eux de croître et de capter la grande majorité des nouveaux arrivants, de même que l’essentiel des migrations intérieures de Québécois en quête de lieux plus urbanisés et riches en services.

Les chiffres de la concentration de l’immigration en métropole

Selon les chiffres de 2017 (MIFI), 74 % des personnes immigrantes résident dans la région métropolitaine de Montréal (RMM) qui regroupe Montréal, Laval et Longueuil. Un pourcentage qui augmente encore pour les nouveaux arrivants au Québec, qui sont 85 % à vivre dans le Grand Montréal en 2016.

Seuls 3,8 % des personnes immigrantes vivent dans la Capitale-Nationale, contre 0,2 % en Abitibi-Témiscamingue, et leur part diminue à mesure que l’on s’éloigne de Montréal, de Québec ou de Gatineau/Ottawa. En effet, si l’on parle de régionalisation de l’immigration, il faudrait davantage parler de « banlieurisation » : les nouveaux arrivants se concentrent dans les régions comme Lanaudière, les Laurentides, la Montérégie, l’Estrie et l’Outaouais. Selon le dernier recensement, 10,7 % des personnes immigrantes résidaient à Laval, une banlieue proche pour le travail, mais aussi de plus en plus équipée en services.

Une migration intérieure des travailleurs étrangers ?

Les études qui traitent de la question de la migration intérieure des travailleurs étrangers sont rares, mais toutes convergent vers un constat : les nouveaux arrivants sont de plus en plus nombreux à quitter la métropole pour la région. Dans le même temps, les travailleurs étrangers qui se sont installés en région la quittent de moins en moins pour déménager à Montréal. L’étude de Michèle Vatz-Laaroussi, La rétention de l’immigration dans les régions du Québec, a suivi la trajectoire entre 1992 et 2004 de quatre cohortes de 113 familles installées en région. Elle montre que les régions ont de plus en plus de capacités de rétention.

Cependant, la proportion des personnes immigrantes qui quittent les régions (pour Montréal ou ailleurs) reste élevée. Selon une étude sur la rétention de l’immigration dans les régions du Québec, réalisée entre 2006 et 2009, 70 % des familles suivies ont quitté leur premier lieu de résidence dans les trois ans suivant leur installation, pour migrer jusqu’à trois fois. Encore en 2015, le quotidien Le Devoir rapportait que seuls 23 % des personnes immigrantes installées dans la région de Sherbrooke, y restaient.

En janvier 2019, environ 90 % des travailleurs qualifiés et immigrants économiques (hors catégories des gens d’affaires) ont indiqué au MIFI qu’ils allaient vivre dans la grande région de Montréal à leur arrivée au Québec. Seulement 72,8 % y résidaient vraiment. Ils étaient, dans le même temps, 9,3 % à avoir déclaré qu’ils se dirigeraient en région une fois arrivés sur le territoire. Or, 14,6 % de ces mêmes catégories d’immigrants du Québec vivent en région. Ces données recueillies en janvier 2019 pour la planification de l’immigration 2020-2022 concernent les personnes immigrantes admises au Québec entre 2008 et 2017.

Quant aux « Autres immigrants économiques », excluant toujours les gens d’affaires, 94,2 % des immigrants ont indiqué Montréal comme région de destination, mais ils sont 82,3 % à y vivre en janvier 2019. 5,7 % ont indiqué qu’ils iraient vivre dans une autre région, et ils sont 12 % à y résider. Cette catégorie regroupe les aides familiaux, les investisseurs, travailleurs autonomes et entrepreneurs.

Ces chiffres montrent qu’il existe une migration entre d’une part la région d’arrivée et de première installation des personnes immigrantes (majoritairement Montréal), et d’autre part la région où elles finissent par s’installer pour une durée plus longue. La régionalisation existe et semble d’autant plus importante parmi les travailleurs qualifiés.

Taux d’emplois : des écarts persistants entre travailleurs étrangers et natifs

Comme le souligne l’OCDE dans son rapport Intégrer les immigrants pour stimuler l’innovation au Québec(2020), si les écarts des taux d’emploi des personnes immigrantes sont très variables entre les régions, ils sont inférieurs à ceux des travailleurs québécois dans 7 régions de la province. 7 régions qui totalisent entre elles 90 % des lieux de résidence des personnes immigrantes.

Par conséquent, c’est bien « dans les régions où l’immigration est la moins importante (mais où réside tout de même un tiers de la population) que les immigrants sont le plus souvent en emploi, comparativement aux natifs », note l’OCDE. « Les taux d’emploi plus élevés des immigrants démontrent les opportunités d’emploi actuelles dans les régions (…), mais elles ne doivent pas occulter les difficultés d’intégration de cette population (…) Même dans les régions où le chômage est déjà inférieur à 5 %. »

Publié le 15 juillet 2021

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