Québec a présenté le détail de ses intentions pour 2025 sur le terrain de l’immigration, à la suite de celle d’Ottawa quelques jours avant. Il s’avère que les seuils d’immigration permanente restent stables en 2025 par rapport à 2024 — et seront même en hausse, en particulier du fait des admissions du PEQ-Diplômés du Québec.
Mais si aucune mention n’est faite cette année au sujet de cibles pour l’immigration temporaire (il faudra attendre 2026), le gouvernement a profité de l’événement pour poser un nouveau moratoire, sur l’immigration permanente cette fois.
Pause de 8 mois sur deux programmes de sélection permanente
de huit mois cette fois, et en vigueur dès le 31 octobre 2024, sur les deux volets provinciaux les plus populaires de la résidence permanente :
- Le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ), y compris dans sa nouvelle livrée du Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ), qui doit toujours remplacer le PRTQ le 29 novembre 2024 ;
- Le volet Diplômés du Québec du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), dont l’accès avait été assoupli par le gouvernement il y a un an, en plus d’être décontingenté.
Le volet Travailleurs étrangers du PEQ semble être épargné, et sera donc la seule voie d’accès à la résidence permanente jusqu’au 30 juin 2025.
Le gouvernement souhaite se donner un temps d’observation et de réflexion dans le cadre de sa prochaine planification pluriannuelle, qui sera présentée l’année prochaine.
Bon à savoir
Dans son communiqué, le MIFI rappelle quelques mentions utiles pour les personnes concernées par ces mesures pour le moins soudaines, encore une fois.
Bien entendu, toutes les demandes de sélection permanente présentées via le PEQ par les diplômés admissibles avant le 31 octobre 2024 seront reçues et traitées.
Il en va de même pour le PRTQ. Les demandes déjà présentées seront traitées. Quant aux personnes qui n’ont pas encore soumis leur demande, mais qui ont reçu une invitation à le faire avant le 31 octobre 2024, elles pourront présenter normalement leur demande dans le délai habituel de 60 jours, pour elles et pour les membres admissibles de leur famille accompagnante.
Photo : Elimende Inagella