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Recyclage Vanier : employeur militant

Recyclage Vanier est une entreprise d’économie sociale à but non lucratif. Elle enregistre néanmoins un chiffre d’affaires de plus de deux millions de dollars et des succès importants en matière d’insertion et d’intégration professionnelles.

Spécialisée dans la destruction sécurisée de documents confidentiels, l’entreprise a vu le jour en 1984 dans la région de Québec, à l’initiative de deux citoyens désireux de sensibiliser la population au recyclage. D’abord concentrée sur la collecte de déchets, l’activité économique de Recyclage Vanier vient aujourd’hui s’allier à une mission sociale. Depuis sa création, ce sont pas moins de 1 375 personnes qui ont bénéficié d’une expérience professionnelle rémunérée de vingt-huit semaines comme manutentionnaires, préposés à l’entretien ménager, ou encore aides-camionneurs.

Une politique de recrutement innovante

Plusieurs personnes immigrantes frappent à la porte de Recyclage Vanier parce qu’elles « ont besoin d’une première expérience de travail au Québec, pour acquérir des compétences, découvrir la façon dont ça se passe dans les milieux de travail, ou encore avoir une crédibilité lors de leurs futures entrevues », soutien Pierre-Alix Gendron, directeur de l’insertion au sein de l’entreprise.

Celui-ci explique que le recrutement est une étape importante : les candidats sont accueillis par une conseillère d’orientation qui leur fait visiter les locaux et leur présente le milieu de travail, puis évalue leur profil.

« Il ne faut pas se rater au niveau de l’accueil et du climat, parce que si la personne a une mauvaise expérience, ça ne l’encouragera pas à revenir le lendemain », affirme M. Gendron, qui préfère parler de « première rencontre », plutôt que d’un entretien d’embauche.

À la différence d’autres entreprises, Recyclage Vanier mise sur la compatibilité entre l’entreprise et les besoins de ses travailleurs potentiels. Lorsqu’ils refusent des candidatures, c’est généralement pour les réorienter vers des ressources qu’ils jugent plus appropriées pour ces personnes-là où parce « qu’il y a des défis tels sur un poste qu’on souhaite parfois que la personne suive un autre programme avant, qui va lui permettre de progresser, d’évoluer », selon M. Gendron.

Un tremplin pour le marché du travail

Comme de nombreuses entreprises qui cherchent à employer des travailleurs issus de l’immigration, l’un des principaux défis relève de la maîtrise du français. Pour Recyclage Vanier, il ne s’agit pas d’un obstacle insurmontable : l’entreprise offre des cours de francisation à l’interne, en partenariat avec le Cégep de Sainte-Foy, en plus de développer du matériel de santé et sécurité au travail adapté.

Un support est également apporté aux travailleurs immigrants qui rencontrent des défis administratifs, qui ont besoin de se faire référer des ressources ou qui ont besoin d’un suivi psychosocial.

En prenant en charge les problèmes que peuvent rencontrer leurs employés à l’externe, Recyclage Vanier s’assure de pouvoir placer ces derniers dans une position optimale pour rejoindre par la suite le marché de l’emploi régulier.

D’où l’importance d’offrir une « certaine flexibilité au niveau des conditions de parcours », d’après Pierre-Alix Gendron.« Il y a des gens qui sont prêts à faire 37 heures et demie dès le début et d’autres qui ont besoin de quelque chose de plus progressif », poursuit-il à titre d’exemple.

L’autonomisation au cœur de la démarche

Même si le directeur de l’insertion et son équipe sont à la disposition de leurs anciens employés pour les aider à trouver de l’emploi et à le maintenir, ils adoptent une démarche qui favorise l’autonomie.

« Ça ne s’applique pas à tout le monde. Dans la réalité, quelqu’un qui vient travailler chez nous et qui a un niveau de français bas […], c’est complètement irréaliste de l’asseoir dans une salle et de lui demander de lire des offres d’emploi », précise M. Gendron, qui insiste sur l’importance de ne pas affecter la confiance du travailleur.

Un paramètre particulièrement important à garder en tête lorsqu’on cultive une relation de travail avec des personnes ayant un statut de réfugié, dont les parcours de vie peuvent être difficiles mais aussi, comme le souligne M. Gendron «d’une très grande richesse ». Surtout, poursuit-il, « il faut faire preuve d’une ouverture à la différence, d’écoute, et d’essayer de comprendre la personne dans son vécu ».

Publié le 20 janvier 2022

À propos de Adèle Surprenant

Adèle Surprenant est journaliste indépendante. Elle a travaillé en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe, et s’intéresse aux questions liées à la migration, au travail et aux mouvements sociaux.

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