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Repreneuriat immigrant : une voie d’avenir pour l’économie du Québec ?

Au Québec, les personnes immigrantes sont deux fois moins nombreuses que les natifs à se lancer dans le repreneuriat. Un nouveau programme pourrait changer la donne.

Reprendre une entreprise déjà existante représente une part importante du milieu entrepreneurial québécois. Les intentions de transfert d’entreprises étaient estimées à 34 000 entre 2020 et 2025, un taux supérieur de plus de 10 % au reste du Canada, selon le Global Entrepreneurship Monitor 2022.

Au vu du vieillissement démographique, le repreneuriat est crucial pour la pérennisation des entreprises de la province, à en croire Agop Evereklian, directeur général adjoint au Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ).

Seuls 31,6 % des repreneurs déclarent être issus de l’immigration, d’après l’Indice entrepreneurial québécois de 2022. « Que ce soit au Québec ou ailleurs au Canada, on est dépendant des immigrants », estime Agop Evereklian.

Un processus « de longue haleine »

Le rôle du CTEQ, créé en 2015, est de « faire en sorte que les deux parties soient compatibles, avant qu’on favorise le maillage », soutient-il. Unique en son genre, le Québec est la seule province du Canada qui peut compter sur un organisme structuré ayant un tel mandat.

La formule rencontre le succès, notamment auprès de ressortissants étrangers. Ils seraient de plus en plus nombreux à entrer en contact avec le CTEQ pour s’informer sur le repreneuriat au Québec.

L’organisme sans but lucratif offre d’ailleurs des formations à distance, pour être « sensibilisé ou obtenir de l’information » avant d’entamer un processus d’immigration, explique le directeur général adjoint.

Car si les repreneurs en devenir n’ont pas besoin d’avoir la résidence permanente ni la citoyenneté pour racheter une entreprise au Québec, ils doivent tout de même obtenir un Certificat de sélection du Québec (CSQ) et remplir les autres critères de base pour être admissibles à l’immigration.

Débute ensuite un long processus avant le rachat de l’entreprise, pouvant prendre de 5 ou 6 mois jusqu’à 5 ou 6 ans. Le repreneur doit démontrer ses capacités financières, mais aussi et surtout, une « affinité pour le secteur de l’économie dans lequel il veut s’aventurer », détaille Agop Evereklian.

Programme prometteur

En janvier 2024 est entré en vigueur le volet repreneuriat du Programme des entrepreneurs, sous l’égide du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec (MIFI). Les nouvelles mesures réglementaires visent à faciliter l’accès à la résidence permanente pour les entrepreneurs issus de l’immigration récente et « (…) permettront une meilleure intégration de ces personnes dans le milieu des affaires québécois », souligne un communiqué du CTEQ.

Est notamment prévue au programme une diminution des prérequis financiers pour les repreneurs immigrants, qui passent de 600 000 $ CAN à 300 000 $ CAN. Les repreneurs immigrants s’installant en région devront quant à eux démontrer des avoirs nets de seulement 150 000 $ CAN, ce qui fait dire à Agop Evereklian, enthousiaste, que le programme « favorise non seulement les grands centres, mais toutes les régions du Québec ».

Il rappelle qu’« on ne veut pas juste favoriser les gens qui sont à l’étranger, on veut aussi favoriser les ressortissants étrangers qui se trouvent déjà ici ».

Ces derniers sont en effet plus susceptibles de correspondre aux critères nécessaires pour mener à bien un projet de repreneuriat. Un niveau de maîtrise du français oral de niveau 7 sur l’Échelle québécoise des niveaux de compétence en français est, par exemple, minimalement requis pour être admissible au Programme des entrepreneurs.

Voie d’avenir 

Aux intéressés, Agop Evereklian suggère de commencer par souscrire aux services du CTEQ. Leur offre va de la formation, à l’accompagnement, en passant parfois par le soutien financier et la mise en relation. 

Le repreneuriat est un « projet de vie », prévient-il, et les candidats doivent s’engager à « maintenir l’entreprise convoitée ou acquise pendant 5 ans » au minimum. Inutile, donc, de se lancer dans ce projet si c’est uniquement pour avoir une voie d’accès à l’immigration au Canada, enjoint le directeur général adjoint.

Mais à ceux qui se reconnaissent dans le projet repreneurial, Agop Evereklian ne ménage pas les encouragements. « À l’avenir, le volume d’immigrants repreneurs va aller en augmentant », croit-il, « et c’est ce qui est souhaité par le Québec ».

Photo : Romain Dancre

Publié le 4 mars 2024

À propos de Adèle Surprenant

Adèle Surprenant est journaliste indépendante. Elle a travaillé en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe, et s’intéresse aux questions liées à la migration, au travail et aux mouvements sociaux.

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