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Vous êtes ici : Accueil / Paroles d'experts / Yaya Coulibaly : « Voir le verre à moitié plein »

Yaya Coulibaly : « Voir le verre à moitié plein »

Après plus de quinze ans passés chez Englobe, Yaya Coulibaly est devenu un véritable ambassadeur de l’entreprise, récipiendaire du Prix Maurice-Pollack 2021. Le directeur régional de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue nous raconte son histoire, du déracinement au rayonnement.

Au tournant du millénaire, Yaya Coulibaly poursuit des études au Burkina Faso, son pays de naissance. Mais son regard est déjà tourné ailleurs. « Le Canada est un pays que j’avais ciblé depuis un moment », confie celui qui part s’installer à Moncton, au Nouveau-Brunswick, pour y reprendre des études en génie civil, qu’il achève cinq ans plus tard. 

« Je suis allé à ma remise de diplôme le samedi, et le lundi je commençais un emploi chez Englobe à Gatineau », se souvient M. Coulibaly. « J’ai été très chanceux, je n’ai pas eu à subir ce que beaucoup de mes collègues ou de personnes issues de l’immigration vivent », admet-il.

La région comme tremplin

D’abord chargé de projets, il gravit rapidement les échelons pour devenir chef d’équipe, directeur adjoint, puis finalement atteindre le poste de directeur régional, qu’il occupe aujourd’hui.

Sa réussite, M. Coulibaly l’attribue en partie à la chance, mais aussi à la préparation. « Avant d’obtenir mon diplôme, j’avais déjà commencé à explorer les avenues pour l’après », se souvient celui qui a, depuis, complété une maîtrise à l’École de technologie supérieure (ETS).

Surtout, il estime que son parcours professionnel a été grandement facilité par le fait d’avoir choisi de s’établir à l’extérieur des centres urbains. « Être en région, pour moi, c’est le point de départ si tu veux t’intégrer », soutient M. Coulibaly, d’après qui 40 à 45 % des membres de son équipe, répartie entre Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue, sont issus de l’immigration. Tout en soulignant que chaque trajectoire migratoire est différente, il ajoute : « au départ, tu viens avec des espoirs, tu as plein d’attentes, et j’ai l’impression que les régions répondent mieux à ces attentes que les centres urbains ».

Rêver en grand

Mais le lieu de l’installation ne fait pas tout. Selon lui, le milieu de travail compte aussi pour beaucoup. M. Coulibaly croit d’ailleurs que « dans une grosse entreprise […] c’est plus facile pour un immigrant. Une fois que tu mets un pied dedans, bien sûr », nuance-t-il.

Bien que l’intégration puisse sembler moins évidente lorsqu’on a affaire à une équipe nombreuse et à une mécanique de travail bien rodée, l’employé immigrant peut, à en croire l’expérience de M. Coulibaly, espérer y tirer son épingle du jeu. « Il y a toujours de la subjectivité quelque part, mais elle est moins flagrante dans une grande entreprise parce qu’il y a une structure qui permet de s’épanouir, d’une certaine façon », un peu à l’abri de certains préjugés.

Un gestionnaire humaniste

Des préjugés qu’il tente lui-même de combattre en tant que gestionnaire. « Être issu de l’immigration influence certains paramètres qui forment mes décisions », reconnaît M. Coulibaly, qui souligne que son parcours personnel a peut-être une influence sur sa manière de recruter, par exemple.

« Dans les structures internes, il faut qu’on soit plus sensibles et plus ouverts à certains sujets », dit-il, comme le recrutement et l’intégration professionnelle de travailleurs immigrants, ajoutant : « il faut accepter qu’il y a une différence, et que cette différence n’est pas un handicap ».

Pour le gestionnaire optimiste qu’est M. Coulibaly, « c’est le côté humain qui prime sur tout ». Œuvrant dans le domaine du génie-conseil, il précise que « lorsqu’on vend du savoir, on vend des idées, [et] les idées se trouvent dans l’humain, donc il faut en prendre soin ».

Alors qu’il pense que « quand tu es issu de l’immigration, il faut accepter de s’adapter, il faut avoir de l’ouverture », M. Coulibaly encourage aussi les gestionnaires « à ne pas faire aux autres ce qu’ils n’aimeraient pas qu’on leur fasse ».

Le travail d’équipe est toujours un jeu d’équilibriste, qu’il faut toujours prendre avec sérieux… ou avec philosophie. « Il y a toujours des choses positives sur lesquelles on peut bâtir ! »

Publié le 27 avril 2022

À propos de Adèle Surprenant

Adèle Surprenant est journaliste indépendante. Elle a travaillé en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe, et s’intéresse aux questions liées à la migration, au travail et aux mouvements sociaux.

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